mardi 30 octobre 2012

Livre - Demain, j'arrête de Gilles Legardinier

Ce roman, c'est clairement un livre de filles, sur les filles pour les filles écrit par... un mec. Bon, et j'ai l'impression que c'est là que ça coince. 

Pour commencer par le positif, j'ai rigolé en lisant ce livre, mais je n'ai rigolé que pour une seule scène, quand la meilleure amie, Sophie, de la principale intéressée, Julie, coiffée d'un bonnet péruvien se lance à travers bois à la poursuite du mec qui fait craquer Julie juste pour savoir ce qu'il cache. Ca vous parait loufoque ? C'est normal, tout ce roman est totalement loufoque.

Je n'ai rien contre les histoires romantiques ou comiques, je suis même la première à lire des romans de la collection Red Dress Ink par exemple. Mais celle-ci m'a un peu dérangée parce qu'elle accumule les clichés sur les filles : l'histoire, c'est celle de Julie, tombant raide dingue amoureuse du nouveau mec qui emménage dans son immeuble sans même le connaître et prête à tout et surtout n'importe quoi pour le croiser et le revoir parce qu'il hante ses pensées tant et si bien qu'elle fait le guet derrière sa porte pendant des heures et qu'elle répète pendant 2 jours le premier dîner qu'ils sont censés avoir. Au rayon de ses meilleures amies, on atteint des sommets : l'une est accro à la chirurgie esthétique et s'est fait refaire une poitrine énorme, une autre enchaîne les bals de pompiers car elle ne drague et ne tombe amoureuse que de pompiers, ou encore une autre qui devient totalement hystérique et qui se met à voir des vampires partout quand elle a bu un verre de trop...

Je trouve que ce livre donne une image des filles vraiment très légère et pas du tout flatteuse, comme si on était toutes des nunuches écervelées en pamoison devant les mecs, ces dieux magnifiques, beaux, intelligents et sexy... 

Bref, je n'ai vraiment que très moyennement apprécié ce livre, que je me suis forcée à finir simplement pour lui donner une chance, mais non décidément, ça ne passe pas, surtout quand ça se termine à la Walt Disney : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants... un enième cliché et c'était celui de trop.

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